Mais le ciel perd à être vide, 2022


Exposition dans le cadre du DNSEP de l’Ecole Nationale Supérieure de Photographie d’Arles.

Cette exposition a présenté différentes séries réunies pour l’occasion autour d’un questionnement : quel rôle joue la photographie dans notre rapport à notre perception du monde ? Pour le dire autrement, je me suis intéressé non pas à notre façon de percevoir le monde mais à notre rapport face à cette perception. A quel point sommes-nous conscients de percevoir ou non ce qui nous entoure ?

L’ensemble de l’espace d’exposition a été mis à contribution afin que certains tirages photographiques viennent, suspendus, dessiner un parcours à la fois initiatique et introspectif. Cette création de nouvelles cloisons par le biais des tirages photographiques vient offrir de nouveaux points de vue et de nouvelles mises en tensions entre les oeuvres présentées. Ce labyrinthe d’images plonge le visiteur dans un monde où sont bouleversées les dimensions et les échelles, le rendant désireux de pénetrer toujours un peu plus dans les plis et les recoins que la scénographie lui offre.

Les pièces de cette exposition ont été présentées durant l’exposition Hasards Objectifs à l’ENSP Arles, curatée par Audrey Illouz. Certaines seront également présentées durant l’exposition Puzzle Liquide au théâtre Francine Vasse en 2023.